LES ÂNES
Ils sont là, ils guettent patiemment les uns contre les autres.
Leurs journées comme toutes les autres ne sont que pitance, jeux et repos.
Une vie merveilleuse encadrée de verdure, d'oiseaux et de fleurs.
Oreilles et queues fouettent l'insecte piqueur tel le métronome rythmant la mélodie.
Le soleil se couche et la lune pointe sont nez, c'est enfin l'heure, elle arrive par le chemin bordé d'arbres comme dans un tunnel de verdure.
Ils sont là, les oreilles droites, pointées dans sa direction, quelques cris se font entendre.
Drôle de musique, un hymne plutôt, un hymne à la joie tantôt grinçant ou bien si grave, parfois sourd et impressionnant tel le râle d'une bête surnaturelle.
Mais quel plaisir de recevoir un si bel accueil, quel bonheur de ressentir cette impatience à la caresse et aux baisers.
Ils se bousculent, se poussent, à celui qui recevra le premier la caresse du maitre, puis certains s'éloignent laissant place au plus pressé, au jaloux, à l'audacieux.
Une impression de douceur la submerge, ils l'acceptent parmi eux, quel délicieux moment partagé.
Mais bientôt sonne l'heure des au revoir, un seul jour les sépare et demain le soir venu, ils seront là, à guetter, à attendre patiemment les uns contre les autres.
Alors à demain mes ânes et dormez bien.
A Vanille, Sonia, Margotte, Sally, Lucky et Gribouille
Leurs journées comme toutes les autres ne sont que pitance, jeux et repos.
Une vie merveilleuse encadrée de verdure, d'oiseaux et de fleurs.
Oreilles et queues fouettent l'insecte piqueur tel le métronome rythmant la mélodie.
Le soleil se couche et la lune pointe sont nez, c'est enfin l'heure, elle arrive par le chemin bordé d'arbres comme dans un tunnel de verdure.
Ils sont là, les oreilles droites, pointées dans sa direction, quelques cris se font entendre.
Drôle de musique, un hymne plutôt, un hymne à la joie tantôt grinçant ou bien si grave, parfois sourd et impressionnant tel le râle d'une bête surnaturelle.
Mais quel plaisir de recevoir un si bel accueil, quel bonheur de ressentir cette impatience à la caresse et aux baisers.
Ils se bousculent, se poussent, à celui qui recevra le premier la caresse du maitre, puis certains s'éloignent laissant place au plus pressé, au jaloux, à l'audacieux.
Une impression de douceur la submerge, ils l'acceptent parmi eux, quel délicieux moment partagé.
Mais bientôt sonne l'heure des au revoir, un seul jour les sépare et demain le soir venu, ils seront là, à guetter, à attendre patiemment les uns contre les autres.
Alors à demain mes ânes et dormez bien.
A Vanille, Sonia, Margotte, Sally, Lucky et Gribouille
LES TROIS ANONS
Ils sont trois et seulement quelques mois les séparent.
D'apparence semblables mais tous si différents,
L'un bourru pourtant si fin, semblant une gazelle, l'autre petit trapu, le regard caché derrière un poil touffu.
Et le grand lui, perché sur ses grandes jambes semblant tout dominer mais reste le dernier né.
Quel privilège de pouvoir admirer jours après jours des êtres si gentils avec tant de gaité.
Les ânesses elles, veillent, à l'affût des intrus, du promeneur, du chien, pendant que les petits batifolent et s'amusent étonnés et surpris du monde magicien.
L'hiver est là, et bientôt il faudra revêtir ce pelage, tel un épais manteau pour pouvoir affronter la bise et les gelées.
Mes petits sont robustes, nés pour survivre aux rages du ciel et de la terre, mais un abri leur suffit pour passer ces hivers et manger leur fourrage.
Ils grandiront heureux, ensembles comme des frères.
Mais un jour il faudra, comme tant d'autre avant eux, sagement écouter cet homme décidé.
Répondre à ces désirs et sagement cheminer sans jamais rechigner.
Mais quelle récompense lorsqu'on est arrivé, de pouvoir profiter de toutes ses attentions et félicitations.
Il restera si fière de cette randonnée, qu'il ne pourra bien vite ne plus nous séparer.
Compagnon de sueur mais compagnon de coeur, un âne dans un pré le bonheur assuré.
A Titus, Filou et Tagada
D'apparence semblables mais tous si différents,
L'un bourru pourtant si fin, semblant une gazelle, l'autre petit trapu, le regard caché derrière un poil touffu.
Et le grand lui, perché sur ses grandes jambes semblant tout dominer mais reste le dernier né.
Quel privilège de pouvoir admirer jours après jours des êtres si gentils avec tant de gaité.
Les ânesses elles, veillent, à l'affût des intrus, du promeneur, du chien, pendant que les petits batifolent et s'amusent étonnés et surpris du monde magicien.
L'hiver est là, et bientôt il faudra revêtir ce pelage, tel un épais manteau pour pouvoir affronter la bise et les gelées.
Mes petits sont robustes, nés pour survivre aux rages du ciel et de la terre, mais un abri leur suffit pour passer ces hivers et manger leur fourrage.
Ils grandiront heureux, ensembles comme des frères.
Mais un jour il faudra, comme tant d'autre avant eux, sagement écouter cet homme décidé.
Répondre à ces désirs et sagement cheminer sans jamais rechigner.
Mais quelle récompense lorsqu'on est arrivé, de pouvoir profiter de toutes ses attentions et félicitations.
Il restera si fière de cette randonnée, qu'il ne pourra bien vite ne plus nous séparer.
Compagnon de sueur mais compagnon de coeur, un âne dans un pré le bonheur assuré.
A Titus, Filou et Tagada
SOUS LA NEIGE
Je me lève ce matin, oh surprise tout est blanc,
Quel délice au réveil de pouvoir admirer ces flocons si légers.
Un spectacle merveilleux qui jamais ne me lasse,
Annonçant une journée de calme et de prélasse.
Pourtant comme chaque matin mon rituel commence
Parcourir les prés et nourrir mes bêtes.
Ils sont là, mes ânes,
le long de leur clôture, attendant pressement leur pitance du matin.
Une fine pellicule de neige recouvre leurs gris pelage.
Immobiles, les oreilles pointées, ils guettent, à l'affût du moindre indice annonçant ma présence.
Soudain un bruit familier leurs parvient, et là tous en coeur ils inondent la campagne de leur chant de joie.
Bonjour mes ânes avez-vous bien dormi?
Tenez, mangez maintenant, ce foin tant espéré.
Le nez au sol, ils mangent.
Peu à peu l'euphorie s'estompe, le calme s'impose et rapidement, seul le doux bruit de leurs mâchoires se fait entendre.
Ce repas sera vite avalé et leur faim rassasiée, mais bientôt ils reviendront le long de leur clôture,
réclamer encore et encore une douce friandise ou une caresse aimante.
Alors à ce soir mes ânes et bonne journée.
Quel délice au réveil de pouvoir admirer ces flocons si légers.
Un spectacle merveilleux qui jamais ne me lasse,
Annonçant une journée de calme et de prélasse.
Pourtant comme chaque matin mon rituel commence
Parcourir les prés et nourrir mes bêtes.
Ils sont là, mes ânes,
le long de leur clôture, attendant pressement leur pitance du matin.
Une fine pellicule de neige recouvre leurs gris pelage.
Immobiles, les oreilles pointées, ils guettent, à l'affût du moindre indice annonçant ma présence.
Soudain un bruit familier leurs parvient, et là tous en coeur ils inondent la campagne de leur chant de joie.
Bonjour mes ânes avez-vous bien dormi?
Tenez, mangez maintenant, ce foin tant espéré.
Le nez au sol, ils mangent.
Peu à peu l'euphorie s'estompe, le calme s'impose et rapidement, seul le doux bruit de leurs mâchoires se fait entendre.
Ce repas sera vite avalé et leur faim rassasiée, mais bientôt ils reviendront le long de leur clôture,
réclamer encore et encore une douce friandise ou une caresse aimante.
Alors à ce soir mes ânes et bonne journée.
PETIT ÂNE GRIS
Petit âne gris couleur chagrin avec ce doux regard si triste,
Tu portes en toi tant de douleurs et souvenirs des temps anciens,
Mais ton oeil noir est si coquin qu'on n'oublie vite tout ce chagrin.
Petit âne gris retrouve enfin toute ta place dans nos campagnes,
Enfin ta place dans notre vie un nouveau rôle tu as repris,
Soulage nos peines, soutiens nos âmes, dans nos malheurs nous accompagne.
Petit âne gris tu te souviens et te rappelles ton infortune,
Ta chance soudain est revenue, tu prônes enfin ce qui t'es dû,
Fini la peine et la douleur, profites enfin de cette tribune.
Petit âne gris toi mal-aimé, souvent renié dans ton étable,
Mais ils oublient souvent pourquoi Dieu nous créa tous sur cette terre,
Peu importe que l'on soit paysan, jardinier, boulanger ou notable.
Petit âne gris, bon compagnon souvent meurtri, très peu malade,
Travail aux champs n'est plus pour toi, mais nos bagages tu porteras,
Sur nos chemins de randonnée pour nos loisirs et nos balades.
Tu portes en toi tant de douleurs et souvenirs des temps anciens,
Mais ton oeil noir est si coquin qu'on n'oublie vite tout ce chagrin.
Petit âne gris retrouve enfin toute ta place dans nos campagnes,
Enfin ta place dans notre vie un nouveau rôle tu as repris,
Soulage nos peines, soutiens nos âmes, dans nos malheurs nous accompagne.
Petit âne gris tu te souviens et te rappelles ton infortune,
Ta chance soudain est revenue, tu prônes enfin ce qui t'es dû,
Fini la peine et la douleur, profites enfin de cette tribune.
Petit âne gris toi mal-aimé, souvent renié dans ton étable,
Mais ils oublient souvent pourquoi Dieu nous créa tous sur cette terre,
Peu importe que l'on soit paysan, jardinier, boulanger ou notable.
Petit âne gris, bon compagnon souvent meurtri, très peu malade,
Travail aux champs n'est plus pour toi, mais nos bagages tu porteras,
Sur nos chemins de randonnée pour nos loisirs et nos balades.